• Mamady Kaba  est un jeune guinéen originaire du village de Diankana, à proximité de la ville de Kankan(15km).
  • Mamady a grandit au village jusqu’à l’âge de 9 ans
  • Il travaillait dans les champs jusqu’au jour où il a refusé de ne plus rien faire s’il n’allait pas à l’école.
  • Il était tellement obstiné qu’il a finalement réussi à commencer sa scolarité.
  • C’était sa première bataille. Par la suite, il est parti vivre à Conakry, capitale de la Guinée.
  • Il a continué ses études tout en ayant une vie difficile semée d’embuches. C’est à ce moment là qu’il a rencontré la boxe anglaise.
  • Passionné par la boxe, il a fait partie de l’équipe nationale de boxe anglaise en Guinée en 2008 et 2009 (ASFAG)
  • Vivant à Conakry, il a rencontré en 2008 un militaire français (le capitaine Jean-Luc) qui lui a fait découvrir la savate boxe française.
  • Pendant 18 mois, Mamady s’est entrainé chaque vendredi avec Jean –Luc au jardin du 2 octobre avec d’autres boxeurs issus de la boxe anglaise notamment Mamadou Samba Bah.
  • En septembre 2010, Antoine Kerangueven-Asseline part en guinée pour devenir Professeur d’E.P.S au lycée français.
  • Antoine pratique la Savate Boxe Française depuis 2004 à l’université de Nantes. Il se renseigne auprès de son Alain Guillard et s’apperçoit qu’il n’y a pas de savate en Guinée.
  • Antoine part alors en ayant pour idée de partager ses compétences liées à la savate.
  • Antoine a appris qu’il n’y avait qu’un seul ring de boxe au stade du 28 septembre (unique infrastructure sportive de Conakry en 2010).
  • En novembre 2010, Antoine rencontre Mamady par l’intermédiaire de Maitre N’Diaye (encadrant en boxe anglaise).
  • Leur amitié à commencé lorsque Mamady a dit à Antoine « qu’il fallait mieux apprendre à pécher qu’à donner du poisson ».
  • Par la suite, Antoine propose à Mamady et à Samba de créer un club qu’ils ont nommé « La Savate Guinéenne ».
  • En 2010, le club « La Savate Guinéenne » commence à se développer au jardin du 2 octobre (dans le centre ville de Conakry) avec quelques élèves du Lycée français.
  • En 2011, le club « La Savate Guinéenne » reçoit l’obtention de l’agrément par le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation pour la création du club.
  • Le premier club de savate boxe française a officiellement ouvert ses portes en Guinée, le 1er mars 2011.
  • Le club a réussi à réunir le matériel  nécessaire pour démarrer les entrainements. Notamment grâce à Alain Guillard (entraineur de savate boxe française à Nantes), à quelques dons de Jacky Vernagaud (entraineur de savate à Luçon) et à Jean René Savary (PDG de Sportcom).
  • Ces différents dons ont permis de créer une réelle organisation permettant aux jeunes guinéens de pratiquer ce sport.
  • Le club a démarré officiellement à la Cité Scolaire franco-guinéenne (Kipé), auprès d’un public varié : enfants, adolescent(e)s, adultes. Le club a fédéré dix-neuf adhérents.
  • En raison du déménagement de la cité scolaire franco-guinéenne, nous avons repris les entrainements dans le quartier d’Hamdallaye pour la saison d’octobre 2011.
  • Le déménagement de l’école a entrainé une baisse des effectifs à la fois pour l’école et pour le club.
  • En novembre 2012 Antoine, Samba et Mamady ont démarré un partenariat avec Vital Gym (salle de sport du centre ville).
  • Malheureusement, les promesses du gérant de la salle n’ont pas étés tenues concernant les salaires et les contrats pour Mamady et Samba ; ce qui a mis fin au partenariat.
  • Suite à la fin du partenariat avec Vital Gym, le club a du faire face à la difficulté de trouver des lieux d’entrainements pour ses adhérents.
  • Malgré plusieurs démarchages auprès de différentes écoles et institutions pour les jeunes, le club s’est retrouvé dans une situation complexe.
  • En mars 2012, Antoine et Mamady ont démarré un nouveau partenariat avec «L’espérance», foyer d’orphelins situé à Sonfonia dans un quartier excentré de Conakry.
  • Antoine a sponsorisé Mamady pour que le projet de la savate guinéenne ne tombe à l’eau.
  • L’enseignement se faisait en Français et en « Soussou » une lange parlé par Mamady. Le projet de la savate Guinéenne prenait tous son sens.
  • Seulement le meilleur élève de Mamady est décédé suite à une mauvaise prise en charge de l’enfant par le foyer.
  • Nous avons mutuellement pris la décision d’arréter le partenariat avec le foyer.
  • En 2013, Antoine rentre en France et Mamady devient Président du club. Il continue à introduire la savate boxe française à tous les jeunes guinéens et à promouvoir la mixité malgré le manque de moyens financiers et de matériel sportif.
  • Mamady se bat toujours contre les difficultés de pérenniser une structure en Afrique.
  • En 2016, Mamady rencontre Richard SYLLA à Conakry (champion d’Europe de savate boxe française en 1983 et 1984) qui l’aide à maintenir la structure en Guinée.
  • Afin d’enrichir et d’approfondir ses connaissances, Richard conseille à Mamady de participer au stage sportif international de savate qui a lieu à Boulouris en France.
  • Le 2 Juin 2017, La savate Guinéenne est reconnu d’utilité publique par le Ministère de la culture, des sports et du Patrimoine Historique Guinéen.